Le CGET a confié au Cerema la réalisation d’une étude dans l’objectif d’observer et d’expliquer les différences pouvant exister entre la mobilité des résidents des QPV et ceux des autres quartiers.

La moitié des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) est coupée par une route importante, une voie de chemin de fer ou un cours d’eau. En outre, en considérant les coupures surfaciques (surfaces d’activités, forêts, cimetières, etc.) et topographiques (distance à la mairie, pente environnante, etc.), un quart des QPV apparaît comme fortement ou très fortement soumis à des coupures physiques qui contribuent à leur enclavement. Ceux situés dans la zone centrale de l’Île-de-France et l’Outre-mer sont particulièrement concernés. Cet enclavement est susceptible d’avoir un impact sur les mobilités quotidiennes des habitants. Les résidents des QPV sont moins mobiles que les autres. En particulier, ils se déplacent moins souvent en voiture. Cependant, cet écart est principalement dû à des différences d’accès à la voiture (possession du permis et d’une voiture) et de caractéristiques des habitants (statut d’emploi, par exemple). À caractéristiques similaires, les habitants de QPV se déplacent chaque jour le même nombre de fois que ceux hors QPV, mais sur une distance et une durée moins longues.

Accéder aux 3 documents sur le site du CGET ou ci-dessous :

 



Article publié le 16/05/2019.




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